Lancement de la borne de recharge de véhicules électriques « Qobox mini » par Qovoltis

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La borne de recharge de véhicules électriques « Qobox mini »

Qui dit véhicules électriques, dit recharge ! Pour optimiser l’utilisation, il est important de développer les bornes de recharge en France. Le 23 avril, à Paris, Qovoltis a fait le point sur l’état du secteur et a lancé la borne de recharge « Qobox mini ».

La borne « Qobox mini« 

Qovoltis a développé une nouvelle borne de recharge. La société a pour ambitions de décarboner et de développer les recharges de véhicules électriques.

La borne de recharge est innovante et déconnectée. Elle sera en vente dans plusieurs points de distribution et destinée aussi bien aux copropriétés qu’à l’usage public. Elle pourra être utilisée à l’extérieur.

Il a été rappelé les caractéristiques de la borne de recharge :

  • Elle est performante : puissance de charge de 22 kW.
  • Elle est intelligente : répartition des charges par l’Intelligence Artificielle.
  • Elle est innovante : « plug and charge » bidirectionnelle. Le démarrage se fait sans aucune manipulation.
  • Elle est communicante : Ethernet, Wifi et CPL
  • Elle est sécurisée : protection courant de fuite, elle est authentifiée RFID et NFC. La communication avec le serveur est sécurisée.
  • Elle est belle : son design est épuré.

Elle est produite en France dans une usine de la société « BeLink solutions » à La Ferté-Bernard. En moyenne, le processus d’industrialisation est compris entre 18 et 24 mois. En l’espèce, il a pris 6 mois. La société procède au montage complet de la borne. Le partenariat permet de présenter le savoir-faire en la matière et de rappeler la puissance de réunion de deux entités françaises.

Le prix de la borne sans câble : 990 euros, la borne de recharge avec câble attaché : 1090 euros. Comme la borne est pilotée, elle est éligible à l’attribution d’un crédit d’impôt de 500 euros. Le tarif de recharge est négocié avec le propriétaire de la borne. Elle est légèrement plus chère que la borne asiatique, mais de meilleure qualité. Il est important de souligner que les produits « made in France » ne sont pas forcément plus chers car un processus d’automatisation a souvent été développé et n’existe pas dans tous les pays.

La certification

Depuis hier, la borne bénéficie de la certification « Origine France Garantie ». L’ancien secrétaire d’Etat Yves JEGO, désormais président d’honneur de la certification, était présent pour évoquer l’obtention de la certification.

Il a attiré l’attention sur le fait que ce n’est pas un label, mais une certification délivrée par un organisme indépendant, Veritas. Les critères sont doubles, inspirés du « Swissmade » :

  • La fabrication doit être totalement en France ou avoir acquis ses compétences principales en France. Le code douanier n’exige que la dernière partie.
  • Le coût de fabrication doit être en France à hauteur de 50 %.

Quelle est l’utilité de cette certification ? Elle est importante pour assurer la traçabilité des produits. Les bornes permettent de recharger la voiture, mais également de recueillir les données. Certaines règles sont donc à respecter.

Un produit certifié a respecté les règles les plus contraignantes du monde au niveau environnemental, social… Au niveau environnemental, les bornes ne sont pas réalisées à partir de centrales à charbon. De plus, il est facile de changer la carte mère. Il est important de travailler en circuit court. La France doit se réapproprier une souveraineté industrielle.

Le développement des véhicules électriques en France

Clément Molizon, secrétaire général d’ »AVERE », est venu présenter les enjeux liés aux véhicules électriques. « AVERE » est une association de professionnels loi 1901 pour aider au développement des véhicules électriques.

La mobilité électrique s’est développée de façon exponentielle depuis 2020. Aujourd’hui, on compte 1,7 million de véhicules électriques.

Le principal sujet reste la recharge privée, à domicile, au bureau. Selon un sondage, les utilisateurs rechargent principalement au bureau. La France avait un vrai retard. Il y avait un déficit de vision des pouvoirs publics sur cette question.

Photo de Taras Makarenko sur Pexels.com

Une question essentielle porte sur le « smartcharging ». Comment ferons-nous demain pour recharger plus de véhicules électriques ? Le réseau va-t-il tenir ? Oui, certainement selon plusieurs études. Il y pourra y avoir des recharges bidirectionnelles : il sera possible d’utiliser l’énergie solaire pour recharger les véhicules.

AVERE appelle les pouvoirs publics pour bénéficier d’accompagnement pour mener des travaux, notamment sur le potentiel d’emplois qui peuvent être créés dans le domaine de la recharge des véhicules électriques.

Quelques chiffres clefs

  • Le parc automobile actuel :
    • 38,2 millions de véhicules légers
    • 1,6 million de VE et de VHR fin 2023
    • 12 milllions de VE et VHR en 2035
  • 1,8 million de points de charge au T4 2023
    • Accessibles au public : 118 000 points de charge
    • Particuliers : 1 million de points de charge
    • Sociétés : 709 000 points de charge
  • Usage / distance moyenne parcourue par un véhicule léger :
    • 33 km pour l’ensemble des véhicules
  • Batterie et consommation :
    • Capacité moyenne d’une batterie : 50 à 70 kWh
    • Consommation pour 100 km : 18 kWh
    • Utilisation quotidienne : 6 kWh
    • Soit une augmentation de la consommation moyenne par foyer : + 50 %
Photo de Matheus Bertelli sur Pexels.com

Des problèmes pourront survenir si tout le monde recharge en rentrant du bureau. Il est important de réguler. 90 % des possibilités d’effacement dans la maison se font sur les chauffe-eau. Une application permet d’optimiser les conditions de recharge. Il existe des programmes de recharge intelligents permettant de gérer les demandes urgentes et les demandes de recharge qui le sont moins.

On aimerait avoir plus d’énergie renouvelable. Le problème est la gestion de l’énergie quand les sources d’énergie ne produisent pas d’énergie (par exemple, en cas d’absence de vent pour une éolienne). L’objectif est d’effacer l’ensemble de la maison pour optimiser la recharge des véhicules électriques lors des heures de pointe.

Le passage d’une voiture thermique à l’électrique peut permettre de réduire la consommation d’1,6 tonne de CO2.


Pour en savoir plus :


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